Les violences intrafamiliales durant le confinement
Question orale à la Ministre de l’Intérieur sur les violences intrafamiliales durant le confinement
Question orale à la Ministre de l’Intérieur sur les violences intrafamiliales durant le confinement
Depuis ce matin, je reçois des messages insultants et haineux via tous les canaux de communication de supporters de Théo Francken que j’ai eu l’outrecuidance de défier hier à la Chambre parce qu’il décernait les bons et mauvais points à tout le monde et qu’il s’acharnait avec peu d’élégance sur une ministre. Alors même si ce n’est pas très agréable de recevoir ce type de messages… ils doivent savoir que jamais je n’ai cédé au chantage ou à l’intimidation et que si cela était à refaire, je ferais tout pareil.
Dans la continuité de l’ensemble de mesures que j’ai déposées au sujet de la lutte contre les violences faites aux femmes ( bracelet anti-rapprochement, définition du consentement en matière de violences sexuelles, adoption de la loi revenge porn… ), je fais le point aujourd’hui dans la DH sur une série de mesures concrètes qui faciliteraient le dépôt de plaintes et la prise en charge des victimes de violences intra familiales. La honte doit changer de camp !
Actuellement, les actes d’agression sexuelle ne sont réprimés par le Code pénal que lorsque l’auteur des fait est présent physiquement auprès de la victime.
Étant donné l’usage répandu des médias sociaux et les méfaits qui y sont commis, la proposition de loi adapte ce même Code de façon à ce que certaines agressions sexuelles commises à distance soient également punissables pénalement.
Question orale à la Ministre de l’Intérieur relative aux violences intrafamiliales en période de COVID-19
Il est temps de légiférer sur un accouchement discret qui est une réponse équilibrée entre le droit de la mère à préserver un certain anonymat en accouchant et le droit pour l’enfant à connaître ses origines.
En 2 ans, la Suède a vu le nombre de condamnations pour viol augmenter de 75% !Pourquoi ? Parce que la loi y stipule désormais qu’une personne est coupable de viol dès qu’elle a accompli un acte sexuel avec une autre qui n’y a pas participé « librement ».
Ce 1er juillet 2020, une législation nouvelle sur la diffusion des images à caractère sexuel sans le consentement de la personne et sur l’organisation d’une procédure de retrait rapide des images litigieuses verra le jour.
Enfin…devrais je dire ! Depuis le début du confinement , nous n’avons eu de cesse de mettre sur la table des propositions concrètes et praticables pour tenter de protéger au mieux les victimes particulièrement vulnérables en cette période de confinement sans véritable réponse des nombreux ministres en charge de cette question cruciale.
Question orale au Ministre de la Justice relative aux mesures d’urgence concernant les violences faites aux femmes