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Violences faites aux femmes durant le confinement : il ne faut jamais renoncer…

Ce mercredi 22 avril, le ministre de l’Intérieur, Peter De Crem vient d’annoncer lors d’une commission où je le reinterpellais sur les violences intra familiales qu’il allait ENFIN, prendre des initiatives, une circulaire à destination des zones de police pour demander une vigilance accrue sur ces violences inacceptables et qui se passent à huis-clos.

Violences conjugales pendant le confinement : STOP!

Comme les associations de terrain qui s’occupent de cette problématique, je suis particulièrement inquiète et préoccupée par l’augmentation des appels à l’aide (entre 25 et 30 % d’appels et de demandes d’aide supplémentaires par rapport à une période plus ordinaire).

La commission justice examine ma proposition de loi sur les bracelets électroniques

La proposition de loi bracelet anti-rapprochement que nous avons déposée avec Maxime Prévot est examinée en Commission de la Justice de la Chambre dans le cadre des violences faites aux femmes suite au vote unanime sur l’urgence de l’assemblée.
Ce mercredi 4 décembre, nous poursuivons son examen, avec, notamment un amendement que nous avons déposé pour tenir compte des remarques des experts.

Protéger les victimes de violences intrafamiliales ou conjugales par le port d’un bracelet anti-rapprochement

Pour remédier à ce problème, la proposition de loi prévoit la possibilité du port d’un bracelet anti-rapprochement pour l’auteur des faits qui est soit éloigné du
domicile commun soit déjà séparé, afin de lui éviter un mandat d’arrêt, tout en permettant un meilleur contrôle et donc une meilleure prévention.

Trois femmes par mois décèdent suite à des violences: STOP, c’est une urgence de société !

Malgré leur ampleur et leur impact social, la violence intrafamiliale et la violence conjugale restent toutefois un problème trop peu rapporté et relativement peu étudié. Le dernier rapport officiel publié en Belgique par l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes (IEFH) date de 2010. Il existe en Belgique peu de chiffres sur la présence de ces types de violence, les statistiques enregistrées par la police ou les hôpitaux ne dévoilent que les cas qui ont été déclarés, alors que bien souvent et pour diverses raisons, les victimes ne les dénoncent pas, à peine une femme victime sur quatre déclare l’incident à la police. De plus, la plupart des victimes féminines de violence intrafamiliale ne recherchent aucune aide médicale, même lorsque c’est nécessaire.