La situation dramatique des sans-papiers : grève de la faim
M. Prévot et moi revenons de l’église du Béguinage, dont nous sommes sortis bouleversés. Nous vous invitons à aller voir ce qui s’y passe. On compte quinze hospitalisations par jour, une situation physique et mentale très dégradée parmi des grévistes de la faim dont le seul espoir est de vivre comme un simple citoyen. Certains sont là depuis cinq, dix, vingt ans, ils ont une formation en poche, ont fondé une famille, se sont intégrés.