C’est toujours NON à la loi pandémie, pourquoi?
Le cdH souhaite un nouveau renvoi au Conseil d’État. Que reproche-t-on au projet de « loi pandémie »? Je pointe trois faiblesses majeures…
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Le cdH souhaite un nouveau renvoi au Conseil d’État. Que reproche-t-on au projet de « loi pandémie »? Je pointe trois faiblesses majeures…
Ce mardi 27 avril, à la commission Justice de la Chambre, nous auditionnions Frank Robben sur le projet « Putting Data at the center ».
Permettre aux familles monoparentales d’obtenir plus vite leurs contributions alimentaires en cas de non-paiement (40% des cas) en donnant au juge la possibilité d’inscrire d’emblée la délégation de sommes dans son jugement. Tel était l’objet de ma proposition de loi inscrite à l’ordre du jour de la séance plénière de ce jeudi 1er avril.
Le 23 mars dernier, à l’issue du CODECO qui annonçait un nouveau tour de vis, le ministre Clarinval annonçait que tous les commerces jugés non-essentiels toucheraient le double droit passerelle, y compris ceux qui pouvaient ouvrir sur rendez-vous.
Qu’y a-t-il sous le capot des algorithmes ? Quelles données ? Selon quelles règles et à quelles fins ? Les Etats, Commission européenne en tête, ont coutume d’adresser ce type de questions à Facebook, Google ou Amazon, eux qui ont fait de nos traces de vie l’or noir de leur modèle économique. On oublie un peu vite que les autorités publiques elles-mêmes manipulent une masse gigantesque de données à caractère personnel. Appliquent-elles à elles-mêmes ce devoir de transparence exigé aux Gafas ?
En juillet dernier, nous avons voté une loi avec des dispositions notamment au niveau du statut social et l’assouplissement aux conditions d’accès au chômage pour les travailleurs de la culture durement éprouvés par la pandémie.
Ce n’est donc qu’un début qui devra amplifier, créer de vraies politiques inclusives où ce n’est plus la personne souffrant de handicap qui s’adapte à notre société mais où c’est la société qui s’adapte à la personne souffrant de handicap.
Nos aînés mais aussi des publics plus fragilisés ou les populations des zones rurales doivent avoir accès à des services bancaires de qualité, que cela soit pour le retrait d’argent mais aussi pour effectuer toutes sortes d’opérations comme des virements, des impressions d’extraits… Il est inacceptable que les banques suppriment progressivement ces services en les remplaçant par des services digitaux ou fassent payer le prix fort pour y avoir accès. Avec en toile de fond la disparition du cash qui pose de vraies questions démocratiques.
Encore une belle douche froide ce matin quand la majorité Vivaldi, très gênée aux entournures, a balayé notre proposition de loi permettant aux familles monoparentales d’obtenir plus vite leur pension alimentaire en cas de non-payement.
Mercredi 3 mars prochain à 20h, j’aurai le plaisir de recevoir par visio-conférence, Jean Van Hemelrijck, Psychologue, Professeur à l’ULB pour une conférence-débat « VIVRE comme si la MORT n’existait pas ».