La sécurité informatique
La sécurité informatique

La sécurité informatique

Le phénomène d’arnaques par gsm (faux mails, faux sms) n’a cessé d’augmenter et de se professionnaliser au fil des périodes de confinement.

La presse indique en effet que l’hameçonnage, plus couramment appelé phishing ne cesse de prendre de l’ampleur chez nous. Tout comme ses déclinaisons : le smishing, très en vogue dernièrement, qui désigne une arnaque via SMS, et le vishing, une fraude vocale. Partout, les chiffres explosent.

Quelques chiffres illustrent ces propos : 34.000.000 € de butin total des « phishers » en 2020 dans le cadre 67.000 transactions frauduleuses, 3.225.234 adresses transférées à l’adresse suspect@safeonweb.be (du Centre pour la cybersécurité en Belgique) en 2020. En moyenne, cela fait plus de 8.800 messages par jour. C’est une augmentation de 90 % par rapport à 2019.

Face à cette augmentation exponentielle, la justice et la police doivent s’atteler pour garantir la sécurité informatique de nos concitoyens.

Pourtant, le parquet de Bruxelles a fait état de toute une série d’obstacles tels que

  1. le caractère transnational de ce type de fraudes, ce qui rend l’exercice de poursuites pénales plus difficile ;
  2. la capacité policière,
  3. le mauvais outillage pour lutter contre les organisations criminelles à l’étranger
  • Comment réagissez-vous quant aux obstacles soulevés par le parquet de Bruxelles ? Comment comptez-vous remédier à ces obstacles ?
  • Quel est le budget consacré à la lutte contre la criminalité informatique pour 2021 et 2022 ?
  • Combien de policiers sont affectés à la lutte contre la criminalité informatique ? Comment la police intégrée s’organise face à cela ?
  • Quelle collaboration internationale a –t-elle été mise en place ?
  • Une campagne de sensibilisation à la fraude informatique est-elle mise sur pied ?