Lors des cinq dernières années, le nombre de PVs dressés pour des faits de Revenge porn a été multiplié par six, on dénombrait 130 faits révélés en 2016 contre 830 en 2020.
La période de confinement, la facilité d’accès aux outils numériques ou encore le développement important des réseaux sociaux ont contribué à cette explosion.
Certes il est important d’incriminer ces faits, c’est d’ailleurs le cas depuis le 1er juillet 2020 suite à ma proposition de loi votée favorablement quelques semaines plus tôt. Celle-ci a permis également de mettre en place une procédure de retrait rapide des images mais c’est insuffisant.
Il faut travailler en amont et tout faire pour que les photos intimes ne soient pas diffusées. Dès qu’elles le sont, le mal est fait.
C’est pour cette raison que je reviens à nouveau vers le ministre de la justice pour mettre des outils en place comme par exemple, imposer un message d’avertissement à valider avant l’envoi de photos intimes qui attirent l’attention de la personne qui envoie ces photos et des risques pris. C’est techniquement possible sur les smartphones et tablettes.
Pour protéger les victimes, il faut davantage prévenir !