C’est toujours NON à la loi pandémie, pourquoi?
C’est toujours NON à la loi pandémie, pourquoi?

C’est toujours NON à la loi pandémie, pourquoi?

« On sait que la majorité veut en finir cette semaine. »

Vanessa MATZ

Depuis le début de la crise sanitaire, le gouvernement a recours aux arrêtés ministériels pour prendre des mesures qui restreignent nos libertés. Cette situation pouvait s’expliquer il y a un an, dans l’urgence de la gestion de la pandémie. Mais aujourd’hui, nous ne pouvons plus accepter cette manière de fonctionner. 

La majorité Vivalidi (PS, MR, Ecolo,…) a donc inventé la « Loi pandémie ». Une façon, pour le gouvernement… de ne rien changer. De pouvoir prendre des mesures sans débat parlementaire. Sans vote démocratique. Pour le CDH – Centre Démocrate Humaniste, c’est NON !!!

Nous avons fait des propositions pour améliorer cette loi, pour y inclure plus de démocratie mais les partis de la Vivaldi refusent en bloc. Nous continuerons à dénoncer cette loi. Et à user de tous les moyens légaux pour nous y opposer.

Le cdH souhaite un nouveau renvoi au Conseil d’État.

Que reproche-t-on au texte qui revient sur la table ce lundi 17 mai? Je pointe trois faiblesses majeures dans les colonnes de Sudinfo.be

  1. Dans le texte du gouvernement, une fois que le Parlement a confirmé l’état pandémique, dans les 15 jours, le Gouvernement peut continuer à prendre des arrêtés « tout seul », comme aujourd’hui. On nous dit que le Parlement sera informé, et que c’est rendu nécessaire par la rapidité des décisions à prendre, le cas échéant. On dépose un amendement, pour que le délai de 15 jours soit renouvelable une fois. Le gouvernement aurait donc un mois pour mettre en place les mesures d’urgence qui s’imposeraient. Le Parlement déciderait ensuite de toute prolongation ou modification. Les députés ont déjà montré qu’ils peuvent se réunir rapidement.
  2. Le Conseil d’État n’a pas le temps de remettre un avis sur l’arrêté car le Gouvernement invoque l’urgence. L’opposition entend lever cette urgence et prévoir qu’il soit consulté sur tous les arrêtés.
  3. Les experts ont dit que l’on ne tenait pas compte de la vulnérabilité de certains citoyens. Les mesures s’appliquent in- distinctement à tous.

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