Décès du steamer Jean Pormanove : la Ministre de l’Action et de la Modernisation publiques en charge du numérique, Vanessa Matz, souligne l’importance de responsabiliser les plateformes et réaffirme son engagement pour un espace numérique plus sûr
Décès du steamer Jean Pormanove : la Ministre de l’Action et de la Modernisation publiques en charge du numérique, Vanessa Matz, souligne l’importance de responsabiliser les plateformes et réaffirme son engagement pour un espace numérique plus sûr

Décès du steamer Jean Pormanove : la Ministre de l’Action et de la Modernisation publiques en charge du numérique, Vanessa Matz, souligne l’importance de responsabiliser les plateformes et réaffirme son engagement pour un espace numérique plus sûr

« Ce qui s’est passé en France est tragique, d’une horreur insoutenable. C’est une nouvelle illustration, glaçante, de la facilité avec laquelle des contenus dangereux circulent sur les plateformes numériques. Harcèlement, intimidation, violences, ou incitations à des comportements à risque : ces dérives n’ont pas leur place ni dans la vie réelle, ni en ligne. Les plateformes portent une responsabilité directe dans ce qu’elles diffusent. La Belgique se tient aux côtés de la France dans ce combat pour un internet plus sûr, plus sain. Des règles européennes existent : elles doivent être appliquées avec toute la rigueur nécessaire. J’ai fait de l’une de mes priorités de protéger chacun et chacune dans l’espace publique, et mettrai tout en œuvre pour y parvenir, notamment via la fin de l’anonymat en ligne ou par l’application stricte des lois européennes. » Vanessa Matz

La ministre fait principalement référence au règlement européen du Digital Service Act. Le DSA est une réglementation européenne qui vise à mieux encadrer les grandes plateformes numériques et à rendre l’espace en ligne plus sûr et plus transparent. Il oblige les acteurs à mettre en place des mécanismes efficaces pour signaler et retirer rapidement les contenus illicites, qu’il s’agisse de propos haineux, violents, de propagande terroriste, de pédopornographie ou encore de contrefaçon. Les plateformes sont par ailleurs tenues d’être plus transparentes sur le fonctionnement de leurs algorithmes, leurs systèmes de recommandation et leurs pratiques publicitaires. En responsabilisant les grands acteurs du numérique, le DSA cherche ainsi à prévenir la propagation de contenus nocifs et à renforcer la protection des internautes. En mars, la ministre avait déjà fait usage du DSA pour porter une plainte jusqu’à la Commission européenne contre TikTok, qui diffusait en masse du contenu dangereux incitant à la maigreur. La mobilisation de la Belgique et de la France avait permis le retrait de ces contenus de la plateforme.