Monsieur le Ministre,
À la suite de l’opération anti-terroriste menée à Verviers le 15 janvier dernier, les autorités locales ont adressé un courrier aux gouvernements fédéral, de la région wallonne et de la fédération Wallonie-Bruxelles, afin de solliciter leur soutien en matière de lutte contre le radicalisme.
La Ville dit avoir pris conscience que ses moyens policiers, mais aussi en termes de prévention et de sensibilisation sont insuffisants et doivent être renforcés.
Le Bourgmestre de la commune de Woluwe-Saint-Pierre estime par ailleurs que : « dans le contexte de la lutte contre le terrorisme, la charge de travail pour la police locale est intenable dans une commune comme la sienne ».
Ces deux interventions montrent l’inquiétude des autorités locales qui se sentent démunies et insuffisamment équipées pour mener une politique efficace contre le radicalisme.
Or, c’est par une action globale de tous les niveaux de pouvoirs, alliant prévention, détection et répression, que nous parviendront à mener une politique efficace en la matière.
Monsieur le Ministre,
- Dans quelle mesure l’autorité fédérale apporte-t-elle son soutien aux autorités locales dans la lutte contre le radicalisme et le terrorisme ? Quelle réponse pouvez-vous apporter aux demandes de soutien formulées par les autorités locales ?
- Comment articuler l’action menée au niveau local avec celle menée au niveau fédéral ?
- Le passage au niveau d’alerte 3 implique de nombreuses mesures de sécurité qui ont un coût pour les autorités locales. Je pense notamment au nombre plus important de policiers sur le terrain, au port de gilets par balle,… L’Etat fédéral offre-t-il un soutien financier aux autorités locales pour faire face à ces dépenses supplémentaires ?
Je vous remercie.