Madame la Ministre,
Ces derniers temps, il est de moins en moins rare de lire dans les journaux un suicide ayant eu lieu sur une voie ferroviaire ou aux abords d’une gare, sur une infrastructure du groupe SNCB.
Ce n’est malheureusement pas un fait nouveau puisqu’on sait qu’en 2013, 163 actes de désespoir ont eu lieu le long des voies, dont 95 ont conduit au décès de la personne.
L’an dernier, votre prédécesseur avait mis en place un plan pour lutter contre les suicides, via des caméras de détection thermique placées à des endroits stratégiques du réseau.
Madame la Ministre, où en est ce plan ? Ces caméras devaient être testées en Flandre occidentale, où se produisent le plus d’incidents. Après évaluation, le système devait être étendu. Où en est-on ? Comptez-vous mettre en oeuvre des mesures supplémentaires pour éviter ce genre d’incidents ? Il est vrai qu’il est impossible d’empêcher l’accès aux voies partout sur le réseau, mais sans doute des mesures sécuritaires renforcées peuvent-elles être mises en place pour dissuader toute personne d’y accéder.
Je vous remercie pour vos réponses.