En séance plénière à la Chambre, j'interrogeais le ministre De Croo sur la situation difficile des travailleurs de BPOST.
Une de mes questions est restée en suspens. A l'heure où les employés manifestent leur colère, BPOST leur fait un pied de nez en annonçant que le gouvernement s'est réservé un dividende semblable à celui des années passées alors que les résultats de l'entreprise se sont dégradés
L'impression est que le gouvernement fédéral, après avoir raclé le fond des tiroirs de Belfius avec un super dividende, vient racler les tiroirs de BPOST dans l’espoir de compenser l’échec de sa politique budgétaire.
En attendant, ce dividende c’est de l’argent qui n’est pas réinvesti dans l’entreprise pour mieux staffer et outiller l’entreprise et alléger la charge qui pèse sur les employés. Par ce dividende, mais aussi en faisant la sourde-oreille aux conditions difficiles des travailleurs de BPOST, le gouvernement fédéral porte une responsabilité par rapport aux grèves de cette semaine.